Plongée dès l’enfance dans le théâtre comme Obélix dans la potion magique, Capucine Dupuy s’est passionnée pour les mots. Mais en faire son métier lui a pris plusieurs années.
L’étincelle a eu lieu avec la pêche électrique, découverte en rencontrant l’ONG Bloom fin 2017. Ensemble, ils ont travaillé à la court circuiter avec « Dites chalut à la pêche électrique ».
En découlèrent d’autres bandes dessinées engagées : contre les élevages industriels qui plument les forêts du Brésil (« Déracine et des ailes », Greenpeace), sur les pommes ayant le cul en compote à force de faire le tour de la planète (« Les pommes de la discorde », QQF) ou encore pour des campagnes d’associations ou d’institutions telles que « La Ruche Qui Dit Oui ! », « Générations Cobayes », « le Haut Conseil pour le Climat », « Cartooning For Peace », jusqu’au feuilleton « Plastic tac tic tac » sur Mâtin quel journal! (Dargaud).
Le point commun? L’envie de rappeler à notre société humaine qu’elle est une branchie du monde parmi d’autres : comme dit Ondine de Giraudoux, « l’âme du monde aspire et expire par les naseaux et les branchies. L’homme a voulu son âme à soi, il a morcelé l’âme générale, mais il n’y a pas d’âme des hommes. »