Son premier album, « Casque d’or » (Glénat, 1976), remporte deux prix au festival d’Angoulême. Elle dessine ensuite « Aurore, une vie de George Sand » (Éditions des femmes, 1978), d’après un scénario d’Adela Turin, et « Felina » (Glénat, 1979), pour Victor Mora. Elle enchaîne ensuite costumes de théâtre, illustrations, histoires courtes (collection « Fripon » des Humanoïdes associés), dessins de presse, notamment pour le journal ‘Le Monde’.
C’est avec Pierre Christin qu’elle réalise « La Demoiselle de la Légion d’honneur » (Dargaud, 1980), « La Diva et le Kriegsspiel » (Dargaud, 1981), « La Voyageuse de la petite ceinture » (Dargaud, 1985), « Charlotte et Nancy » (Dargaud, 1987), « Le Tango du disparu » (Métaillé, 2008), « Le Message du simple » (Le Seuil, 1994), « La Sultane blanche » (Dargaud, 1996) et « Paquebot » (Dargaud, 1999). Les deux complices travaillent d’ailleurs toujours de concert sur la série « L’agence Hardy » (Dargaud).
Après avoir signé le dernier album de la collection « Portraits souvenirs » (Les Humanoïdes associés, « L’Avenir perdu », 1992), avec Jon S. Jonsson et Andreas Knigge, Annie Goetzinger collabore avec Rodolphe sur le scénario de l’album « Marie-Antoinette, la reine fantôme » (Dargaud, 2011).
En 2013, Annie se lance dans une nouvelle belle histoire : « Jeune fille en Dior » (Dargaud), un album retraçant les débuts du grand couturier Christian Dior.
En 2017, elle publie « Colette » (Dargaud), qui narre la vie mouvementée de la célèbre écrivaine.
Annie Goetzinger nous a quittés le 20 décembre 2017.