Petit fils de l’écrivain breton Pierre-Jakez Hélias, auteur du « Cheval d’orgueil » (Plon, 1975), et fils d’un des membres du fanzine de bande dessinée breton ‘Frilouz’, il se passionne très tôt pour le dessin et la bande dessinée.
Alors qu’il poursuit ses études de lettres et d’arts plastiques dans un lycée de Rennes, il rencontre Stéphane Duval, le futur dessinateur des « Lutins » (Delcourt, 1993-1997) et de « Janet Jones » (Delcourt, 1999-2001), qui le présente à Pascal Bertho, fondateur du fanzine rennais ‘Atchoum’. C’est là, en 1988, qu’il fait la connaissance de David Chauvel, Jérôme Lereculey, Fred Simon, Joub…
Après trois ans en histoire de l’art à la fac de Rennes, il intègre, en 1994, l’atelier de bande dessinée de l’école des Beaux-Arts d’Angoulême, où il passe trois années fertiles.
Il complète sa formation en fréquentant l’atelier d’auteurs déjà confirmés, comme Denis Bajram ou Richard Marazano.
Parallèlement, Malo joue aussi de la basse dans le groupe angoumoisin The Lost Minds qui signe un album et deux singles avec le label anglais Detour Records.
Suivent un titre sur une compilation japonaise et un autre sur une compilation suédoise.
Le groupe tourne en Europe et même au Japon. Puis, en 1997, de retour à Rennes, il fonde l’atelier Twin Peaks avec deux anciens élèves d’Angoulême : Lionel Chouin et Marc-Antoine Boidin.
Parmi ses références en bande dessinée, on trouve aussi bien Jean-Marc Rochette que Katsuhiro Ōtomo, Hisashi Sakaguchi ou Dave Gibbons.
David Chauvel lui propose de reprendre « Quarterback » (Delcourt, 2000-2002), après plusieurs essais infructueux avec d’autres dessinateurs, ce qui lui permet de faire ses premières armes dans la bande dessinée dans les meilleures conditions. S’ensuivent « KGB » (2006), avec Valérie Mangin puis « Traffic » (Bamboo, 2008), avec Alexis Robin et « La rage » (12bis, 2011), avec Pierre Boisserie.
En 2010, il retrouve Richard Marazano pour une série ayant pour cadre le Japon et sa culture pop, « Otaku blue » (Dargaud).
Malo Kerfriden collabore une nouvelle fois avec Pierre Boisserie, et Philippe Guillaume, pour le tome 3 et 4 de « La banque » (Dargaud, 2015).