Il naît, hurle un bon coup et s’endort épuisé. Ensuite, hélas contraint de vivre parmi les hommes, il travaille pour Bayard et Delcourt. Mais la noire rancune qu’il nourrit à l’encontre d’un destin aveugle qui l’a condamné à patauger dans cette absurdité que certains appellent « la vie » – cette noire rancune, donc, lui inspire les premières idées des Petits Contes noirs, pour le plus grand bonheur de son chien Gaspard, qui n’aime rien tant qu’un bel os à ronger.
D’après son frère Frank, cette bio est rigoureusement exacte à un détail près : il n’est pas né.
Il semblerait également qu’il n’ait pas de chien, que sa vie soit moins trépidante qu’elle n’en a l’air, et qu’il ne sorte de chez lui que pour faire ses courses.