Pendant ce temps, il poursuit ses études… Après un an de classe préparatoire, il étudie la physique des matériaux à l’université d’Orléans et décroche son DEA en 1997. Désirant plus que tout devenir dessinateur de BD, il dépose un dossier aux éditions Delcourt. Celui-ci capte l’attention d’Olivier Vatine qui lui propose de faire des essais sur le scénario de « Golden City ». Il est alors retenu pour la qualité et l’originalité de ses recherches. La simplicité de son dessin ligne claire confère à l’histoire de « Golden City » élégance et beauté. En parallèle, il illustre des jeux de rôles (« Polaris ») et des jeux de cartes (« Pirates des Caraïbes »).
Ce qui guide sa créativité, c’est l’esprit d’aventure et de découverte qui a marqué son enfance des romans de Jules Verne, des dessins animés de Walt Disney et des films de pirates. Perfectionniste, il apporte un soin particulier à son dessin pour qu’il soit beau et simple. Aimant l’image, il s’inspire des voyages, du cinéma et de l’oeuvre de Hayao Miyasaki qu’il apprécie particulièrement. Il trouve ses influences chez des auteurs tels que Adam Hughes, Hergé, Range Murata, Kim Hyung Tae, Bernet, Victor de La Fuente et Mignola pour ses aplats de noir et ses ombrages.
Installé depuis 2008 près de Saint-Malo, Nicolas Malfin s’est inspiré de la ville corsaire pour écrire et dessiner les deux tomes de « Cézembre » pour la collection Aire Libre chez Dupuis.