Jusqu’à l’âge de 14 ans, chez les Jésuites, à Bruxelles, il apprend à dessiner les saints du calendrier et les gamines de l’école d’à côté…
Cependant, il se rode déjà à la bande dessinée, réalise des illustrations pour TINTIN, dessine quelques histoires de « L’Oncle Paul » dans SPIROU. En 1971 débute sa collaboration avec Jean-Marie Brouyère qui donne naissance à deux univers musclés : la série « Archie Cash » et le diptyque « Blue Bird ». Il prête également vie à d’autres héros : le gorille « Big Joe » dans le domaine humoristique, « Johnny Paraguay » et « Chiwana » en aventures réalistes.
Depuis 1987, il se consacre essentiellement à l’humour avec l’angelot « Cupidon », sur des scénarios de Raoul Cauvin, et cela leur réussit parfaitement : l’amour ne dirige-t-il pas le monde?
Comme Cupidon, Malik a plus d’une flèche dans son carquois, puisqu’il s’occupe encore de relations intimes en adaptant en bande dessinée des « Chansons cochonnes » pour les éditions Top -Game de son ami Carpentier. Il a effectué en 1989 un bref retour au réalisme en adaptant le roman « Les Colonnes du ciel » de Bernard Clavel.
Quand la bande dessinée lui en laisse le loisir, c’est à la peinture et surtout à sa passion la plus étrange que Malik aime consacrer son temps : les araignées venimeuses et autres reptiles de redoutable réputation. Il prétend avoir élevé les trois quarts des mygales de Belgique, et est très fier d’avoir réussi à faire se reproduire la célèbre Lycose de Narbonne, « l’araignée-loup », une tarentule chasseresse décrite par son cher Fabre…