Il confesse une admiration sans bornes pour Franquin et rêve d’atteindre sa maîtrise dans l’art périlleux du gag en une planche. Ses premiers essais, dès 1989, iront dans ce sens : « Souvenirs… souvenirs… » , « À tricheur, tricheur et demi » ou « Les Derniers préparatifs ». Il lui manque cependant encore un personnage et un univers auquel s’accrocher. C’est François Gilson, inépuisable réservoir d’idées, qui le dirige vers le monde encore peu caricaturé des garagistes. Au mois de mai 1991, le « Garage Isidore » démarre et tourne toujours à plein rythme comme un moteur parfaitement entretenu.
Contrairement à son chevalier de la clé anglaise, Olis respecte ses devis et n’est pas (trop souvent) en retard ! Cela explique probablement, en partie, sa grande popularité à la rédaction. Son seul drame est de ne plus trouver de garagiste qui accepte de s’occuper de sa voiture depuis qu’il a commencé Isidore !
Il a passé la main en 2002 à Stédo, afin de pouvoir se consacrer à ses propres créations.