Grand bien lui prend puisque c’est là-bas, à Saint-Laurent-du-Var, et à l’âge de 10 ans, qu’il va croiser son fidèle comparse Georges Abolin, lui aussi occupé à gribouiller tout ce qui, de près ou de loin, ressemble à du papier. Ensemble, ils vont participer au concours Anim’A2, puis, le bac en poche, tourner sagement le dos à leurs études et monter à Paris pour s’aguerrir au CFT Gobelins.
Deux ans passent, et c’est ensuite au studio Universal de Londres qu’on les retrouve. Ils y travaillent comme animateurs sur deux longs-métrages : « Fievel au Far West » et « Les Quatre Dinosaures et le cirque magique ».
Entre-temps, Olivier remporte le concours BD Fnac 91 et, par une association d’idées inattendue, décide de se lancer dans la bande dessinée.
Avec Georges au scénario, il crée une série mythique, au moins dans son quartier : « Cap’taine Kucek » (Vents d’ouest, trois tomes entre 1993 et 1996).
Suivent les albums « La honte » (Vents d’ouest, deux volumes en 1997 et 2003) avec Jim, et « Arthur et les pirates » (Vents d’ouest, 1994).
En 2004, Georges et Olivier signent le diptyque « Où le regard ne porte pas » (Dargaud).
Les deux amis collaborent aussi sur la série « Totale maîtrise » (Vent d’ouest, cinq albums entre 2001 et 2011), avec, cette fois, Georges au dessin.
Après s’être essayé avec un bonheur égal à la radio, au théâtre, à la chansonnette et au bilboquet, Olivier poursuit son chemin et se rapproche du cinéma et de la réalisation.
Entre 2005 et 2013, il coréalise (avec Élizabeth Marre) des courts métrages, des pubs, et quatre épisodes de le série « Ainsi soient-ils » (Arte).
Tout en poursuivant ses projets d’écritures, il revient en 2015 à la BD et signe chez Dargaud un recueil de 7 nouvelles intitulé « DesSeins ».
En 2018, il sort un album autour de l’univers de la comptine « 3 petits chats » intitulé « Bouts d’ficelles » (Dargaud).