Joann Sfar est né en 1971 à Nice. Dessinateur et scénariste de bandes dessinées, romancier, réalisateur, chroniqueur : son curriculum vitae tient de l’inventaire à la Prévert (normal, c’est l’un de ses écrivains préférés). Chef de file de la génération qui a renouvelé la bande dessinée dans les années 1990, il compte plus d’une centaine d’albums à son actif, de « Donjon » à « Pascin » et de « Klezmer » à « Chagall en Russie », sans oublier « Petit Vampire ». Son chef-d’oeuvre reste « Le Chat du rabbin », publié chez Dargaud (plus d’un million d’exemplaires vendus). Une série culte qu’il a adaptée en 2011, en collaboration avec Antoine Delesvaux, sous la forme d’un film d’animation qui a reçu un César. Une distinction qu’il avait déjà obtenue pour son « Gainsbourg (vie héroïque) », une biographie filmée du chanteur.
S’il se définit lui-même comme un dessinateur compulsif qui ne passe pas un jour sans prendre son crayon, cet adepte d’un trait vivant jeté sur le papier est aussi un authentique écrivain. Car ce raconteur d’histoires accorde autant d’importance aux mots qu’aux images, aussi à l’aise devant ses planches que face à son écran d’ordinateur ou derrière une caméra.
Il a récemment publié, avec succès, deux romans : « Comment tu parles de ton père » (Albin Michel, 2016) et « Vous connaissez peut-être » (Albin Michel, 2017).
Et comme Joann Sfar ne saurait se contenter d’une seule actualité, le septième tome du « Chat du rabbin » (Dargaud) sort en décembre 2017.