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23/04/2021
Algérie, 1962. L’indépendance est déclarée. Fuyant les violences, les passagers et l’équipage d’un avion en route pour la France s’affrontent et se confrontent. Huis-clos en plein ciel…
Juillet 1962. Les Français doivent quitter l’Algérie sine die, c’est « la valise ou le cercueil ». Un Constellation s’apprête à décoller pour Marseille. Dans cet espace confiné vont devoir cohabiter le temps d’un vol : un colonel de l’OAS en colère, un espion en fuite, un flic de la DST à sa poursuite, une ex-tenancière de maison-close en deuil, une mère de famille et ses enfants, dont le petit Laurent, 10 ans. Au-dessus d’Oran, les autorités intiment au pilote l’ordre de se poser. Ce dernier hésite : la ville est en feu, il craint qu’on lui impose de débarquer un certain nombre de passagers… Qu’adviendrait-il d’eux ? La pression va rapidement monter de plusieurs crans, d’autant que le Constellation approche dangereusement du point de non-retour, ce moment du voyage où les réservoirs ne sont plus assez pleins pour permettre de revenir à son point de départ…
Entrecoupé de flash-back retraçant l’histoire des personnages, Non retour est un huis-clos efficace, aux dialogues savoureux, mélangeant avec bonheur les affres de la petite et de la grande histoire. Un cahier supplémentaire d’une vingtaine de pages reprendra tout ou partie du découpage original de Patrick Jusseaume. On y trouvera aussi une postface de Jean-Laurent Truc, dans laquelle il retracera la genèse de ce projet.
