Marc est un con. Oh, oui, bon, on est tous le con de quelqu’un, hein ? Mais Marc, lui, fait partie des cons reconnaissables. Un peu égoïste, rien ne l’intéresse, moyen en tout, toujours passif, apathique, con, quoi… Un jour, sa copine, Karine, lui apprend que l’homme avec qui elle a eu une aventure a le Sida. Alors Marc part faire un tour du monde. Il réalise, et le lui écrit, qu’il ne l’a jamais aimé, qu’il était avec elle par habitude. Et il redécouvre la vie en solitaire, rencontre des gens, se fait même de nouveaux amis, mais va-t-il seulement évoluer ? Va-t-il faire le test qu’il n’a toujours pas fait ? De New York à Shanghai ou Istanbul, Marc va réfléchir à ce qu’il est, ce qu’il fait, à ses relations avec les gens, à la manière dont il est perçu.
Une superbe fable sur les relations entre adultes, censément responsables, lucides et conscients d’eux-mêmes. Une conscience qui, quel que ce soit le rôle qui nous est attribué, ou que l’on s’attribue soi-même, ne sert à rien ! Nous sommes, point. Et les hommes sont les mêmes partout. À travers le voyage « initiatique » de Marc – un personnage croisé déjà dans Effleurés -, c’est un miroir que nous tend Isabelle Bauthian.