Dans « Enterrement de vie de jeune fille », Bourhis, qui a été révélé en 2002 par le prix Goscinny (prix du meilleur jeune scénariste) qu’il a reçu pour Thomas ou le retour du Tabou (collection Tohu-Bohu, Les Humanoïdes associés), nous parle des choix qui se font au seuil de la trentaine, de la fin définitive de l’adolescence quand on est confronté à la mort, à la séparation. Sans pathos, mais toujours un peu acide, sa chronique sonne juste. Son regard acéré sur le monde contemporain lui a servi à développer une œuvre mordante, qu’il s’acoquine avec un coauteur (comme Rudy Spiessert, pour Le Stéréo-Club ou Ingmar) ou qu’il travaille en solo (Comix Remix, Le petit livre rock).